dimanche 7 juin 2009



Les Relations Flaubert - Maupassant et leurs biographies








GUY DE MAUPASSANT














Biographie :
Guy de Maupassant, fils de laure de Poittevin et de Gustave Maupassant Naît un 5 aout 1850 au château de Miromesnil de Tourville – sur – Arques.









D'origine Lorraine, Sa famille est fixée en Normandie.
En 1856, son frère Hervé vient au monde. Sa mère se retire à Etretat, en 1860, avec ses deux fils.





En 1861-1862 l'abbé Aubourg se charge alors de l'apprentissage des mathématiques, du grec, du latin et du catéchisme. Maupassant entre au séminaire d'Yvetot en 1863. Trois ans après, il devient un élève indiscipliné et sera rendu à sa mère. L'élève de terminale passe tous ses dimanches à Croisset en compagnie de Flaubert, qui le guide dans ses premiers écrits poétiques et qui sans cesse lui rappelle : regarder, observer, disséquer du regard avant d'écrire.
Guy de Maupassant est alors initié à l'école réaliste. Après l'obtention de son baccalauréat en juillet 1869, il s'inscrit à la faculté de droits de Paris. Mais en 1870 c'est la déclaration de guerre avec la Prusse. Maupassant s'engage comme garde mobile et assiste à la débâcle dont il évoquera les scènes dans plusieurs nouvelles. Le 1er février 1873 il entre au ministère de la Marine. Maupassant ne supporte ni les contraintes ni ses collègues. En 1875, il publie sous le pseudonyme de Joseph Prunier, son premier conte : Une Main écorchée. Maupassant fréquente les grands de la production littéraire du moment : Tourgueniev, Zola, Flaubert, Edmond de Goncourt, Mallarmé et bien d'autres. Sur les recommandations de Flaubert, il réussit à intégrer le ministère de l'instruction publique. En 1877 l'écrivain souffre de « la grande vérole », celle dont est mort François 1er.
1880 est l'année de la consécration de Maupassant.


Il publie Boule de suif, sa première nouvelle.






La mort brutale de Flaubert, cette même année le touche profondément. Il et se console pas de cette disparition.






Maupassant se remet au travail en 1881. Le vif succès remporté par La Maison Tellier l'encourage. Désormais Maupassant peut vivre de la littérature. En 1883, Une Vie, son premier roman voit enfin le jour après six années de gestation. En 1884, Les Contes de la Bécasse sont un chef-d'oeuvre de plus. Le 7 juin 1885 Maupassant sort Bel ami qui ressemble beaucoup à son auteur. Une année très faste puisqu'il ne publiera pas moins de trente contes.
En 1887, vient Mont-Oriol. Le Horla fait découvrir au public un univers fantastique. Maupassant fait l'analyse de la progression de la folie chez un personnage qui finira par être dépossédé de sa propre personnalité. Les périodes d'écriture alternent avec des voyages en Afrique du Nord. En mai 1889, Maupassant publie Fort Comme La Mort. La peur de vieillir et de mourir occupe de plus en plus ses pensées. Il quitte la France pour un voyage en Italie afin d'oublier l'image de la folie qui le poursuit. En 1891, il fait une cure à Divonne-les-Bains. Son état physique est tel qu'il avoue à son médecin : « Il y a des jours où j'ai rudement envie de me foutre une balle dans la tête. Je ne peux pas lire, toute lettre que j'écrit me donne un mal... Dieu que j'en ai assez de la vie ». Un an après, à Nice, il tente de se suicider, en vain... Il sombre peu à peu dans l'anéantissement. Depuis plus d'un ans il travaille sur un nouveau roman : L'angelus. Cette oeuvre restera inachevée. Ses malaises sont de plus en plus fréquents et il quitte de moins en moins la chambre. Les médecins décident de l'interner le 7 janvier 1892. C'est à la clinique qu'il mourra le 6 juillet 1893, âgé de 43ans, après de longs mois de délires et d'isolement.
Registres et procédés littéraires :
Le registre réaliste et le plus présent dans les oeuvres de Maupassant. L'auteur sélectionne avec minutie les détails de la vie quotidienne, le comportement des personnages et les dialogues pittoresques et trivial.
Le registre fantastique marque également des oeuvres importantes telles que Le Horla, La Chevelure, La tombe... Il porte un regard pessimiste et angoissé sur la vie et les hommes. Une vision noire des rapports sociaux et personnels. Le registre comique n'est pas absent, bien qu'ironique.
Maupassant équilibre avec facilité péripeties, descriptions réalistes et dialogues. Son art est marqué par l'utilisation de phrases courtes et très ponctuées. Le dialogue quant à lui est dynamique parfois même pittoresque en transcrivant les paroles de personnages populaire. Par exemple, dans l'ivrogne, Pierre et Jean, Le vieux... Les romans sont majoritairement à la 3ème personne du singulier avec un point de vue omniscient. Ainsi, la richesse des thèmes abordés, la vision personnelle du monde qui s'en dégage et la maitrise de l'art de l'écriture placent Guy de Maupassant au premier rang des écrivains du 19ème siècle. Il demeure le plus marquant des auteurs de nouvelles de la littérature française.

Mélina Brousse















GUSTAVE FLAUBERT



Gustave Flaubert est le deuxième enfant d'Achilla Cléophas Flaubert (1784-1846), chirurgien chef très occupé par L'hôtel Dieu (hôpital) de Rouen, et de sa femme Anne Justine, née Fleuriot (1793-1872). Il naît le 12 décembre 1821. Enfant survivant après une soeur et deux frères morts en très bas âge, délaissé par rapport à son frère aîné brillant élève admiré par la famille qui succédera d'ailleurs à son père comme chirurgien chef de l'Hôtel-Dieu de Rouen, Gustave Flaubert passe une enfance assez peu heureuse, marqué par l'environnement sombre de l'appartement de fonction de son père à l'hôpital de Rouen, mais adoucie par sa complicité avec sa soeur cadette, Caroline née trois ans après lui.
Bel adolescent aux exaltations romantiques et attiré par l'écriture, il effectue une scolarité sans enthousiasme au Collège Royal puis au lycée de Rouen, à partir de l'année 1832 : il est renvoyé en décembre 1839 pour indiscipline et passe seul le baccalauréat en 1840. Le premier événement notable dans sa biographie est la rencontre a Trouville-sur-Mer, durant l'été 1836 de Elisa Schlésinger qui marquera toute sa vie : il transposera d'ailleurs cette rencontre dans l'Education sentimentale, en particulier dans la page célèbre de « l'apparition » de Madame Arnoux un regard du jeune Frédéric.
Dispensé de service militaire grâce à un bon numéro, Flaubert entreprend sans conviction, en 1841, des études de droit à Paris : il mène une vie agitée rencontrant des personnalités du monde littéraires et artistique comme le sculpteur James Pradier, Victor Hugo ou Maxime du Camps qui deviendra son grand ami. Il abandonna le droit en janvier 1844 à cause de ses premières crises d'épilepsie : il revient à Rouen avant de s'installer en juin 1844 à Croisset au bord de la Seine, en Haute-Normandie. Il s'essaie alors à l'écriture et rédige quelques nouvelles et une première version de l'Education sentimentale. En 1846 meurent successivement son père puis sa soeur (deux mois après son accouchement Gustave prendra en charge sa nièce Caroline). C'est également de début d'une liaison houleuse de dix ans avec la poétesse Louise Colet avec laquelle il entretiendra une correspondance important. Gustave Flaubert au physique important de plus en plus massif est cependant un jeune homme sportif : il pratique la natation, l'escrime, l'équitation, la chasse...
C'est le 19 septembre 1851 que Flaubert, poussé par ses amis Louis Bouilhet et Maxime du Camp, commence la rédaction de Madame Bovary, à partir d'un fait divers normand. Il achèvera son long roman réaliste et psychologique en mai 1856 au bout d'un travail de 56 mois. En même temps, il fréquente les salons parisiens les plus influents du Second Empire, comme celui de Madame Loynes dont il fut très amoureux. Il rencontre entre autre George Sand. A la fin de l'année 1856 Madame Bovary paraît en revue puis, en avril 1857, le roman sort en librairie et fait l'objet d'un procès retentissant pour atteinte de bonne moeurs : Flaubert est acquitté grâce à ses liens avec la société du second empire l'impératrice, et à l'habileté de son avocat, à la différence de Baudelaire, poursuivi par le même tribunal pour les même raisons pour son recueil Les Fleurs du mal, paru lui aussi en 1857. C'est l'occasion de la parution de Madame Bovary que date la correspondance de Flaubert avec Marie-Sophie Leroyer de Chantepie, femme de lettres vivant à Angers, et dévouée aux pauvres. Flaubert se partage depuis 1855 entre Croisset et Paris où il fréquente les milieux littéraires et côtoie des frères Goncourt, Sainte-Beuve, Baudelaire, Théophile Gautier et un peu plus tard Tourgueniev et Princesse Mathilde.
Durant l'hiver 1870-1871, les Prussients occupant une partie de la France dont la Normandie et Croisset, Flaubert se réfugie chez sa nièce à Rouen avec sa mère. Celle ci meurt le 6 avril 1872. A cette époque, il à des difficultés financières liées à la faillite de son neveu par alliance : il vend ses fermes et quitte par économie son appartement parisien alors que sa santé, touchée par des maladies nerveuses, devient délicate. Il achève et publie toutefois le 1er avril 1874 la troisième version de La Tentation de saint Antoine, juste après l'échec de sa pièce de théâtre Le Candidat. Sa Production littéraire continue avec les trois contes qui comporte trois nouvelles : Un coeur simple, centré sur la figure de Félicité inspirée par Julie, nourrice puis domestique qui servira Gustave Flaubert et sa famille jusqu'à la mort de ce dernier, La légende de Saint Julien l'Hospitalier, conte hagiographique des temps médiévaux écrit en cinq mois en 1875, et Hérodias autour de la figure de Saint-Jean-Baptiste, écrit dans l'hiver 1875-1876. La publication du volume en avril 1877 est bien acceuillie par la critique.
Ses dernières années sont sombres : ses amis disparaissent et il est assaillit par les difficultés financières et par des problèmes de santé. Il meurt subitement le 8 mai 1880 à Canteleu, au hameau de Croisset, foudroyé par une hémorragie cérébrale. Son enterrement au cimetière monumental de Rouen se déroule le 11 mai 1880, en présence de nombreux écrivains importants qui le reconnaissent comme leur maître, qu'il s'agisse d'Emile Zola, d'Alphonse Daudet, d'Edmont de Goncourt, de Théodore de Bandeville ou de Guy de Maupassant, dont il avait encouragé la carrière depuis 1873.

Pauline Laborde








Relations Flaubert et Maupassant :

Le père spirituel, le fils qu'il s'est choisi.
Flaubert et Alfred le Poitevien(qui est-ce?) forment un couple peut être homosexuel!. Alfred meurt jeune avant de se marier(!!!!!!!!!!!!!!). La soeur d'Alfred, Laure se marie et nomme son fils Gustave, devenu Guy de Maupassant(??????). A seize ans, son père(?) était mort. Pour Flaubert et Laure, il faut cultiver les talents de l'oncle Alfred disparu. Flaubert a le dégout du mariage, terrain d'entente avec Maupassant.
Maupassant et Flaubert ont une relation captivante d'écrivains qui cultivent l'intertextualité. Mais l'élève n'a pas dépassé le maître, le maître dépasse l'élève(???!!!). On retrouve des références implicites et explicites entre Maupassant et Flaubert, ne serait-ce que le lien entre Madame Bovary et Une vie, puis le Horla qui débute un huit mai le jour de l'anniversaire de la mort de Flaubert.
La relation entre les deux hommes dure peu, une dizaine d'années.
Maupassant est hanté par Flaubert lors de son décès.
Plus tard, Maupassant écrit un texte pornographique pour Flaubert. C'est quelque chose qui lui rapproche le goût de la provocation de l'altérité, de la marge, de la singularité, du dégout. Flaubert et Maupassant sont des êtres de paradoxes et de contradictions dans le rapport à la société.
Le jeune Maupassant rend hommage à Flaubert dans sa jeunesse. Flaubert se rêvait poète, Maupassant de la même manière. Maupassant s'éloigne des écoles, de même que Flaubert. Maupassant se construit en marge de surréalisme(?). Flaubert devient écrivain lorsqu'il rompt avec le romantisme, de même Maupassant tente de rompre peut être en vain avec Flaubert s'attelant au genre fantastique. Maupassant renoue inconsciemment avec le Flaubert jeune qu'il ignorait.
La mort prompte de Maupassant ne laisse présager quant à son évolution future(?).
Maupassant, Flaubert(?) les masques sur les personnages ne peuvent être levés.


Kloé Ancelli, Justine Collin
Exposé réalisé par Kloé Ancelli, Pauline Laborde, Justine Collin, Agathe Escargueil(?) et Mélina Brousse.

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