BERGEROU
Chloé 2nd5
RECIT REALISTE
Cette rue n’était pas la principale c’était juste une petite rue, d’une petite ville. Une petite ville sans grand intérêt, mais il était assis là sur cette rue pavé depuis un grand nombre d’année. Cet homme que personne ne remarquait ou que personne ne voulait remarquer, aimait cette rue, il aimait ces pavés qui l’avaient chaudement accueilli un certain 8 août lui qui s’était retrouvé sans famille à cause de son handicap physique qui l’empêchait de travailler rapidement. Lui qui aimait le contact humain et qui commençait à oublier qu’il n’était pas comme tout le monde, car là ou il habitait les gens l’acceptaient sans trop de difficultés. On l’avait abandonné adolescent dans cette petite rue où les gens marchaient sans se retourner, il ne chercha lui non plus à se retourner ,ou à vivre de quelque chose, il ne chercha pas à s’en sortir car il était la depuis des années à demander la pitié des gens et leur compassion .Il vit bien au bout de quelques mois que rien ne servait de tendre une main que tout le monde ignorait, cette main qui était le signe de sa différence. Il comprit qu’il n’avait pas d’issu et que les années qui lui restaient à vivre il les vivrait ici en se contentant de cette simple rue qui elle avait su lui faire une place. Mais ce n’était pas cela qui le consternait le plus, ce n’était pas l’ignorance qu’avaient les gens pour lui mais bel et bien pour cette rue. Parce que lui la connaissait par cœur elle faisait une dizaine de mètre, les grands bâtiments et leurs enseignes comme la boulangerie et la mercerie de l’angle laissaient passer quelques rayons de soleil, assez pour que la rue soit ensoleillée, mais pas trop non plus pour supporter la chaleur en été. Il aimait cette rue l’été parce que les gens marchaient avec le sourire, un sourire plus ou moins marqué mais cela le rassurait, il se disait que peut être le soleil rendait les gens plus tolérants. Les artisans de sa rue plantaient quelques fleurs dans des pots. Cette rue lui semblait beaucoup moins chaleureuse l’hiver, cette petite rue devenait une ruelle triste et sans âme la pluie tombait à grosses goutes faisant faillir les quelques gouttières, les pavés n’étaient plus si chaleureux, ils devenaient plus noir, la pluie glissait sans jamais s’infiltrer. Les volets claquaient en faissant un bruit bref et violent comme si quelqu’un tirait un coup de fusil. L’hiver il se sentait plus menacé que jamais, les fleurs n’était plus là au bord des trottoirs, les gens marchaient de plus en plus vite sans jamais lui adresser un regard. Un jour d’hiver où la vitre d’un bâtiment en face de son trottoir se cassa dans un bruit effrayant, il alla ramasser les débris, parce que si les gens ne faisaient ni attention à lui ni à la rue, lui la protégeait jusqu'à ce que l’été revienne et qu’il se sente un peu mieux. La lumière s’alluma, a l’endroit ou la vitre s’était cassée il vit une ombre traverser la pièce. Quelques instants plus tard ,quelqu’un poussa une porte et vint lui jeter quelques pièces en lui marmonnant un merci sans conviction. Il ne les ramassa pas lui qui était trempe et qui ne supportait pas la pitié que les gens avaient envers lui. Ce qu’il voulait c’était un peu de contact et de chaleur, la personne qui lui avait jeté les pièces ne comprit pas comment un Homme si misérable à ses yeux ne puisse pas acceptér ces pièces .Il laissa les pièces sur le trottoir et parti en marmonnant un certains nombres de mots insultant.
Le lendemain matin ,la rue était ensoleillé ,c’était encore l’hiver ;il faisait froid mais le soleil était présent, les passants commençaient à se faire nombreux dans la rue et un d’entre eux ramassa des pièces sur le trottoir. Rien n’avait changé la rue était la même mais elle avait perdu son âme et personne ne remarqua que celui qui habité la Rue depuis des années n’était plus, il était parti.
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